La sclérose en plaque vue de ma fenêtre…
Tout d’abord un peu d’étymologie…
Sclérose = Être atteint de sclérose, se durcir.
Empêcher l’évolution nécessaire de quelque chose
Se figer, ne plus évoluer, ne plus s’adapter
Se scléroser dans ses habitudes, dans la routine, dans son travail…
Définition issue de : https://www.cnrtl.fr/lexicographie/scl%C3%A9ros%C3%A9
Qu’est ce que la sclérose en plaques ?
La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie inflammatoire du Système Nerveux Central (cerveau, moelle épinière, nerfs optiques). Elle est dite auto-immune car il semblerait que le système immunitaire du patient se dérègle et détruise la gaine de myéline qui entoure les axones (prolongement des neurones). D’où un ralentissement de l’influx nerveux ou un arrêt dans la transmission du signal. Les parties du corps qui reçoivent alors un signal tronqué ou aucun signal, disfonctionnent ou tombent en panne… faute d’informations précises.
Pourquoi en plaques ?
Ce sont les tissus cicatriciels qui se sclérosent là où la gaine de myéline a été détruite. C’est à dire qu’ils deviennent épais et dur tout en formant des plaques.
Qu’est ce que la myéline ?
La myéline est une substance blanche dans le cerveau et la moelle épinière. Elle est composée essentiellement de graisses et a pour fonction de protéger les fibres nerveuses. Elle s’enroule autour des axones pour les isoler les uns des autres, favoriser et accélérer le passage de l’influx nerveux. C’est la réaction inflammatoire qui va dégrader cette myéline et fragiliser les axones.
Note personnelle : La myéline est une graisse et qu’est ce qui dissous les graisses ?
Les acides ! L’équilibre acido-basique est un des piliers de notre santé. Et si c’était l’acidification de nos liquides organiques qui provoquaient la dissolution de ces éléments graisseux à des endroits vulnérables selon les individus ?
Une maladie multi-factorielle qui progresse ou pas !
Des causes extérieures en particulier environnementales ont été mises en évidence ainsi que des causes spécifiques à chaque individu (sensibilité personnelle ou héritée, stress, émotions…).
Le plus souvent l’inflammation disparait et les mécanisme d’auto-réparation du corps fabriquent une nouvelle gaine de myéline ce qui répare les connections et permet la disparition totale ou partielle des symptômes.
Néanmoins la maladie peu évoluer au cours du temps et provoquer des poussées de plus en plus fortes. Les mécanismes d’auto-réparation sont alors insuffisants et des séquelles permanentes peuvent s’installer.
Évolution : les soins naturels
En naturopathie, lorsque le patient installe un changement de comportement profond, il peut par son engagement, arriver à réduire la part inhérente aux causes environnementales et par un travail sur soi apprendre à gérer son stress et à organiser sa vie différemment. Les mécanismes débouchant sur les poussées sont alors enrayés et le corps retrouve sa capacité d’auto-régulation.
La méthode que mon médecin-naturopathe m’a fait suivre se base sur les travaux du Docteur Kousmine et du Docteur Jean Seignalet.
Cette présentation correspond à MA compréhension de la sclérose à ce jour. J’ai été malade et ai réussi à retrouver la santé en utilisant uniquement des techniques naturelles. C’est donc une vision “intérieure et personnelle”. Je vous invite à compléter ce point de vue en vous renseignant à d’autres sources.